
1.2 Effets de la m´emoire sur la perception globale 5
La m´emoire `a court terme D´enom´ee m´emoire `a court terme, m´emoire imm´ediate ou
encore m´emoire primaire, elle permet la restitution imm´ediate de l’information per¸cue.
Les stimulis peuvent ˆetre maintenus pendant 30 `a 90 secondes. La m´emoire `a court terme
est sensible aux interf´erences. Elle est ´egalement sensible `a l’interposition de stimuli
parasite entre le test et le rappel de la liste. La m´emoire `a court terme est ´egalement
sensible aux troubles attentionnels, comme la baisse de la concentration.
La m´emoire `a court te rme, simple unit´e de stockage, es t d´ecrite par Baddeley et
Hitch (1974), [Bad02], permet d’expliquer un lien entre MCT et MLT. La MCT devient
la m´emoire de travail et elle se divise alors en quatre sous syst`emes. Cette repr´esentation
porte le nom de mod`ele modal. Les quatre sous syst`emes sont : la boucle phonologique,
le registre visuo-spatial, le buffer ´episodique et le centre executif.
La m´emoire `a long terme La m´emoire `a long terme est la m´emoire de stockage
permanent. L’acc`es aux informations contenues dans cette m´emoire est un acc`es lent
compar´e `a l’acc`es dans la MCT. Il est courant de s´eparer au sein de la MLT la m´emoire
explicite ou d´eclarative de la m´emoire implicite ou non d´eclarative. La m´emoire explicite
fait r´ef´erence `a tout ce que nous apprenons par association entre un stimulus et une
´etiquette, une repr´esentation. Le langage constitue un apprentissage explicite. A l’oppos´e,
l’apprentissage implicite n’´etablit pas de relation univoque et pr´ecise entre un stimulus
et une repr´esentation en m´emoire. L’apprentissage de fonctions locomotrices, comme
apprendre `a faire du v´elo, par exemple, est un apprentissage implicite.
Organisation des connaissances en m´emoire s´emantique
Mod`ele hi´erarchique Le premier mod`ele est propos´e par Collins et Quillian en 1969.
Il s’agit du mod`ele hi´erarchique (figure 1.1). Les connaissances des mots sont hi´erachis´ees
s´emantiquement. Chaque noeud repr´esente un concept. Les concepts de bas niveau sont
inclus dans les concepts de haut niveau. En haut de la hi´erachie se trouve les concepts
g´en´eriques, par exemple : v´ehicule. Au niveau de base, niveau interm´ediaire, nous trou-
vons, voiture. Enfin, au niveau inf´erieur, nous trouvons les concepts d´etaill´es, berline.
Ceci est l’inclusion de concepts, tel que le d´efinit Collins. [Gal05]. L’´economie cognitive
s’est r´eduite la quantit´e d’informations `a m´emoriser en ”factorisant” les propri´et´es de
chaque concept. Les concepts des noeuds inf´erieurs h´eritent des propri´et´es des niveaux
sup´erieurs. Il n’y a pas de redondance des propri´et´es.
Mod`ele par comparaisons d’attributs Smith, Shoben et Rips proposent, en 1974,
le mod`ele par ”comparaison d’attributs”. Le se ns des mots est d´efini par ses attributs.
(figure 1.2). Il y a deux types d’attributs : les attributs de d´efinition et les attributs de ca-
ract´erisation. Si un exemplaire ne pr´esente pas les attributs de d´efinition d’une cat´egorie,
il n’appartient pas `a cette cat´egorie. S’il ne pr´esente pas un attribut de caract´erisation,
il peut tout de mˆeme appartenir `a la cat´egorie. Lors de la pr´esentation d’un stimulus, un
processus de c omparaison s’effectue en deux ´etapes, toujours d’apr`es Smith et al. . La
premi`ere ´etape consiste en la comparaison de tous les attributs, afin de juger du degr´e
de similarit´e entre le test et le pr´edicat en m´emoire. Si les deux exemplaires sont tr`es
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